• "L'évaluation en milieu de travail préalable au recrutement" ( EMTPR) et "l'évaluation en milieu de travail" (EMT)
    sont deux prestations du Pôle-emploi qui permettent de vérifier les compétences et capacités d'un candidat à l'embauche, d'après l'organisme. D'après les syndicats, ces prestations reviennent à faire travailler gratuitement les chômeurs.

    En effet, si le chômeur conserve son "statut" de demandeur d'emploi ( quel statut enviable !) et sa protection sociale, il n'est en effet ni rémunéré, ni dédommagé pour les frais qu'il engage pour suivre cette prestation ( transports, essence...) ce n'est donc ni plus ni moins que du travail gratuit !

    Le plus troublant, c'est que ces deux prestations, censées permettre de rassurer l'employeur et de favoriser l'embauche des demandeurs d'emploi, n'ont fait l'objet d'aucune évaluation pour connaître l'efficacité du dispositif quant au nombre de chômeurs finalement recrutés à la suite de ces prestations. Le scandale est révélé sur le site d'Actuchômage

    Naturellement, le demandeur d'emploi ne peut refuser cette "prestation" qui peut lui être proposée ( imposée?) par son conseiller Pôle-emploi, puisqu'il s'expose dans ce cas à une radiation !!! D'après les chiffres de Pôle-emploi, ils sont ainsi plus de 110.000 pigeons en 2009, à s'être fait plumer par des employeurs peu scrupuleux à qui ont offre ainsi sur un plateau une main-d'oeuvre gratuite et docile ! Pourquoi se priver, hein?

    • 2 euros de l'heure...pour l'employeur !

    De plus, cerise sur le gâteau, dans le cas de L'E.M.T où l'entreprise d'accueil se contente d'évaluer le candidat sans intention de l'embaûcher à l'issue de l'evaluation, l'employeur pourra toucher 2 euros de l'heure !

    Le chômeur est donc suivi par un tuteur pendant toute " l'évaluation" qui peut << aller jusqu'à 40h sur 5 jours >> où il fait le travail de n'importe quel salarié de l'entreprise. Bref, les "cobayes "se retrouvent dans la même situation que les prisonniers que l'on fait aussi travailler gratos  et qui subissent ainsi une double peine : la privation de liberté et l'esclavage ! De plus, les travailleurs, en prison, ne sont même pas soumis au code du travail !

    Quand vous savez que tout s'achète et se vend en prison, ils n'ont ainsi même pas la possibilité de gagner un peu d'argent pour s'acheter leur paquet de clopes ou du PQ !

    Bref, c'est une situation tout à fait intolérable ! C'est un véritable scandale que le Pôle-emploi puisse ainsi profiter de l'etat de soumission dans lequel il place les demandeurs d'emploi pour les faire tr'availler à l'oeil ! la France devrait être condamnée par la Cour Européenne de justice pour des pratiques aussi honteuses.


    Poursuivre votre lecture avec :

     EMT et AMTPR sur le site d'AC !






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  • EN POSTELes discriminations à l'embauche sont un fléau qui touchent de nombreuses personnes dans leurs recherches d'emploi. Les vissicitudes de la nature humaine font que les employeurs ont des préjugés infondés et discriminent à tout va, quelques fois même de façon inconsciente.

    Or, ces discriminations peuvent être de nature très différentes.Il y'a bien sûr la plus connue : la discrimination raciale ou liée à la couleur de la peau. Il y'a quelques années, une pratique avait fait scandale : la fameuse mention "BBR" pour Bleu-blanc-rouge , langage codé qui permettait aux employeurs discriminants de selectionner discrétement sur des critères d'origine ethnique leurs recrues. Cette mention était en particulier utlisée par les agences d'intérim et les cabinets de recrutement dans leurs fichiers clientèle.

    Cette partique a été sanctionnée par la justice et à maintenant disparue, car trop voyante, mais un employeur discriminant, qui ne veut recruter que des "Français de souche" aura mille et un artifice à sa disposition pour continuer à discriminer.

    Il est de notoriété publique que quand vous vous appellez par exemple Mamadhou ou Mohamed vous aurez beaucoup plus de difficultés à trouver un emploi, à niveau de qualification et de diplôme égal, que si vous vous appellez Martin ou Bertrand. J'ai un ami Lyonnais, salim, qui me racontait un jour qu'à la fin de ses études, diplômé d'une école hotellière, il était le seul de sa promotion à ne pas avoir trouvé d'emploi, dans un secteur pourtant réputé "en tension" où il ne devrait avoir  - dans un monde idéal et sans discriminations - aucune difficulté à trouver un emploi !

    • Les discriminations...plurielles


    Les femmes quant a elles, subissent la suspicion des employeurs, tout particulièrement si elles sont jeunes et n'ont pas encore eu d'enfants.Des fois qu'elles se rendraient coupables de tomber enceintes et de planter l'entreprise qui a besoin d'elles  en prenant un congé maternité ou parental !!! On n'a pas idée non plus...pfff !

    En outre, les femmes continuent toujours d'être desavantagées dans leur carrière et notamment en matière de salaire qui reste, en moyenne, inférieur de 20% à celui des hommes.

    Il y'a aussi les discriminations liées à l'âge du capitaine. C'est bien connu : en France, quand vous depassez la cinquantaine, on vous met sur la touche. Vous êtes generalement dans les premiers auquel l'employeur songe à se débarasser, parce que, c'est logique :plus on a d'ancienneté, plus on coûte cher à une boîte ! C'est notamment ce qui est arrivé à mon propre père, cadre à France Télécom ( avant la vague de suicides) Il dirigeait le service de l'administration des ventes pour les entreprises et les particuliers. Et puis, à 52 ans, on l'a brutalement changé d'affectation en le nommant au 10.14, ce qu'il a vécu comme une mise au placard. Il a finalement quitté France télécom à 55 ans avec la "carotte" que lui offrait la direction de l'entreprise pour se débarasser des fonctionnaires.

    Mais il y'a d'autres discriminations moins visibles et toutes aussi pernicieuses.  Comme par exemple écarter un candidat que l'employeur juge trop gros ou bien parce qu'il habite dans un obscur bled, qui fleur bon la campagne, et qui fait peur à l'employeur parce qu'il se demande comment il va faire pour arriver à l'heure en habitant si loin...A contrario, le fait d'habiter une zone urbaine ne vous met pas à l'abri non plus d'une discrimination géographique.

    Allez donc demander aux usagers du RER D, ligne de transport en commun réputée très déficiente, si certains d'entre eux n'ont pas été ecartés d'un recrutement ou même carrement licenciés à cause des nombreuses et repetitives avaries sur la ligne !

    Et je ne parle même pas des habitants des quartiers populaires, à la réputation sulfureuse, qui, parce qu'ils habitent la Cité de la Grande Borne à Grigny, la Pierre-Colinet  à Meaux ou les Franc-Moisins à Saint-Denis, sont étiquetés comme de potentiels "délinquants" en puissance !

    Quand vous cumulez, comme les habitants des quartiers populaires, toutes les discriminations : à l'emploi, au logement, à l'accès aux soins ou aux boîtes de nuit etc. Comment ne pas avoir la haine contre cette société qui vous rejette et qui vous traite en "citoyen de seconde zone"? Quand les cités sont des zones de relegation sociale, il ne faut pas s'étonner ensuite qu'elles deviennent un terreau fertile où se développe la violence, les trafics et la délinquance !


    Et je ne saurai terminer ce petit tour de table
    EN POSTE des descriminations sans parler des discriminations syndicales. C'est bien connu, certaines boîtes sont specialistes de la répression syndicale. Seuls sont tolérés les syndicats "jaunes" c'est à dire ceux qui ne défendent pas les intérêts du salarié, mais collaborent avec le taulier ! Les délégués syndicaux, particulièrement ceux des syndicats de luttes, comme la CGT ou Solidaires, sont les premiers à subir l'arbitraire du patron et les sanctions en tous genres, que ce soit en matière de déroulement de carrière ou de licenciement ...

    On le voit, lutter contre les discriminations est un travail de longue haleine, et il faudra des generations pour que les mentalités évoluent, même si des progrès ont été faits. Et vous, qu'en pensez-vous, avez-vous déjà été victime d'une discrimination dans votre recherche d'emploi ?






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  • EN POSTEIl paraît que...les employeurs ne la lise pas
    . Qui donc? La lettre de motivation pardi ! Et pourtant...la lettre de motivation est un passage obligé pour tout demandeur d'emploi. Ce n'est qu'une rumeur, mais elle est de toute façon impossible à vérifier. Peut-être certains employeurs la zape-t'ils, c'est possible, mais alors, pourquoi diable exiger cette fameuse lettre de motivation en complément du CV?

    Cet exercice rituel et formel laisse souvent perplexe bon nombre de candidats. Combien d'entre nous ne se sont-t'ils pas retrouvés en panne seche, le fameux "syndrome de la page blanche"? Comme son nom l'indique, la lettre de motivation doit mettre en avant vos motivations et faire ressortir la concordance entre vos aptitudes et le poste proposé. Un employeur, c'est comme un enfant qui rentre pour la permière fois à l'école : il a besoin d'être rassuré face à l'inconnu !

    Donc votre rôle va être de répondre à la question : << en quoi êtes vous le candidat qu'il me faut?>> je vous le concède, la réponse à cette question ne coule pas de source, surtout quand la concurrence est acharnée sur le "marché du travail" et que des milliers de candidats potentiels sont beaucoup plus qualifiés que vous, littéralement bardés de diplômes....

    Dans tous les séminaires de recherche d'emploi, les séances et les stages de coaching où ne manquera pas de vous envoyer votre conseiller Pôle-emploi, on vous répète qu'il faut se renseigner sur l'entreprise, son positionnement sur le marché, ses produits etc. Dans le but d'impressionner le recruteur et de le convaincre de vous accorder un entretien. Et pourtant, bien peu de candidats prennent la peine de le faire...exactement comme les employeurs ne prennent pas la peine de lire vos lettres de motivation ! 1point partout.

    Donc on peut penser que le simple fait de faire une petite allusion sur l'entreprise ou de son segment de marché peut faire la différence avec d'autres candidats. Si vous illustrez votre propos avec des chiffres, alors là, c'est top, car les employeurs aiment les chiffres...surtout quand ils sont sonnants et trébuchants !

    Mais regardons les choses en face : c'est un exercice souvent hypocrite dans la mesure où vous devez faire semblant, semblant de vouloir travailler dans cette entreprise et pas dans une autre, semblant de vous intéresser à son chiffre d'affaires, à sa performance sur le marché ou que sais-je encore...bref, toute chose dont ,au fond, vous n'en avez rien à f...parce que ce que vous souhaitez, vous, c'est juste décrocher le job et toucher votre chèque à la fin du mois pour pouvoir vivre ! Alors le tralala, ça vous gonfle, et je vous comprend.

    Mais bon, vous devez quand même vous astreindre, du mieux que vous le pouvez, à cet exercice compliqué. Vous torturer l'esprit pour trouver le bon mot, les formules qui auront leurre de plaire au recruteur en lui donnant l'impression que vous avez l'esprit "corporate", la culture d'entreprise...ah ben oui, parce que comme si ça ne suffisait pas d'être jugé sur ses compétences, il faut aussi que votre personnalité soit en adéquation avec les attentes de l'entreprise !

    La lettre de motivation n'est rien d'autre, au fond, qu'un exercice de style. Vous devez construire votre lettre selon le shéma : " accroche -  (parlez de l'entreprise) - vos compétences et votre personnalité en rapport avec le poste - sollicitation d'un rdv ( conclusion) - formule de politesse"  et bien sûr, évitez les fautes d'orthographe. Depuis que les lettres sont dactylographiées avec Word, le correcteur automatique limite les bévues, mais quand même....

    Vous allez voir dans la petite vidéo qui suit ce qu'il ne faut surtout pas faire en matière de CV et de lettres de motivation...ce qui est rassurant pour vous, c'est qu'il y'a beaucoup de candidats qui font ce genre de gaffes. C'est autant de concurrents en moins !





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  • Vous debutez un nouvel emploi. La période d'essai est un moment crucial , souvent synonyme de stress pour le nouvel embauché. L'enjeu est important : vous devez confirmez la bonne impression que l'employeur a eu de vous en vous embauchant. Mais pas de panqiue pour autant : suivez ces quelques conseils pour rester zen et passer le cap sans embûches.

    EN POSTEUltime test avant votre embauche definitive, la période d'essai va permettre aux parties de vérifier qu'ils ont fait le bon choix en entamant cette collaboration. L'employeur va pouvoir évaluer de façon concrète vos compétences en situation. Un bon conseil: essayez de vous familiariser sans tarder avec votre nouveau poste, prenez des notes si nécessaire et n'hesitez pas à poser des questions. Vous marquerez ainsi votre intérêt pour le poste.

    Ne vous inquiez pas si, au début, vous avez du mal à appréhender les méthodes de travail, les outils tel qu'un nouveau logiciel : c'est logique d'être un peu perdu au départ, alors n'attendez pas la fin de votre période d'essai pour en parler avec vos collègues et votre responsable hierarchique.

    Au delà de l'aspect opérationnel, l'autre préoccupation de votre employeur va être de vérifier que vous vous intégrez bien au reste de l'équipe . Et pour cela rien de mieux que d'aller vers les autres et d'être observateur pour vous impregner de la culture d'entreprise. Observez comment vos collègues s'habillent, les valeurs, les rituels etc. Si vous êtes témoin de conflits de personnes, restez neutre et évitez de vous en mêler.

    Bref, essayez de prendre vos marques du mieux possible et faîtes preuve d'initiative, mais n'en faîtes pas trop non plus : le p'tit nouveau qui veut tout révolutionner sitôt dans la place n'est jamais vu d'un bon oeil, et cela pourrait vous nuire. En toute chose, il faut trouver la juste mesure. Soyez naturel , impliquez-vous dans votre travail et cela devrait bien se passer.

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  • L'E-CANDIDATUREPenchons-nous un peu sur la problematique de l'envoi d'une candidature par e-mail. De plus en plus de recruteurs utilisent en effet ce canal pour selectionner les candidats. 95% des recrutements se font aujourd'hui par ce biais.

    Bien sûr, il y'a les éternels refractaires aux nouvelles technologies, mais à moins de tomber sur le cas d'un employeur très conservateur, ou de celui qui croit dur comme fer à la graphologie pour déceler votre personnalité, ca ne devrait pas poser de problèmes. La graphologie est une pratique franco-française qui n'a jamais été validée scientifiquement, elle ne repose donc sur rien de sérieux.

    Comme la plupart des annonces proposent d'envoyer votre candidature par e-mail, vous pouvez vous lançer sans crainte et même envoyer des candidatures spontanées par e-mail. Outre l'économie du timbre, cette solution vous fait gagner du temps et permet d'envoyer des candidatures en nombre.

    Une candudature envoyée par mail ne se distingue pas beaucoup d'une candidature par voie postale. Vous devrez appliquer les mêmes regles generiques qu'avec une candidature classique, être concis et aller droit à l'essentiel. Profitez des sites corporate des entreprises pour vous renseigner et glisser malicieusement quelque chiffres bien choisis qui illustrent votre intérêt et votre connaissance de l'entreprise.

    Pour info: le temps que le recruteur consacrera a lire votre missive ne dépasse pas 30 secondes et il faut accrocher son intérêt tout de suite ! Chaque entreprise reçoit quelques centaines voire milliers de candidatures ( selon sa taille et sa notoriété) pour chaque offre d'emploi à pourvoir, pensez-y .

    J'utilise personnellement quasiment uniquement ce canal, sauf si je tombe sur une annonce qui m'intéresse et qui demande expressement l'envoi par voie postale. Cependant, se pose la question de choisir si l'on rédige la lettre sur un document Word en pièce attachée ou bien dircetement dans le corps du mail, pour éviter toute redite de la lettre de motivation ou les phrases bâteau du style : << Veuillez trouver ci-joint mon C.V et ma lettre de motivation >> un peu court pour accrocher l'intérêt du recruteur .

    Cette option se discute évidemment, les deux ont des avantages et des inconvénients à mon avis. Moi, j'utilise principalement la première solution qui consiste à joindre les documents en pièce attachée, parce que les options de mise en forme du texte sont souvent plus limitées sur un editeur de messagerie que sous Word mais surtout parce qu'il sera plus aisée à l'employeur d'imprimer votre lettre qui aura alors un aspect plus agréable à lire et plus professionnel que d'imprimer un mail.

    D'autres, au contraire, recommandent  d'écrire la lettre dans le corps du mail, parce que ça fait gagner du temps à l'employeur et lui évite d'avoir à ouvrir une pièce jointe suplémentaire en plus du CV. C'est une solution qui peut en effet faire la différence car les employeurs sont souvent très pressés et apprécient qu'on leur fasse gagner du temps !

    C'est notamment le point de vue de Gilles Payet, du blog " Questions d'emploi" et rédacteur en chef du magazine de la CAF "Vie de famille" .

    A vous de faire votre choix !




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